Une nouvelle année commence, voici le moment de découvrir les coups de cœur cinématographiques des membres de l’association LYF en 2021 !

Lucas N. | Drive My Car de Ryusuke Hamaguchi

Ryusuke Hamaguchi, en plus d’être un des cinéastes les plus intéressants de ces dernières années, est également celui qui a saisi avec le plus d’acuité non seulement les oeuvres de Haruki Murakami et d’Antonin Tchekov, mais également son époque et ses interrogations existentielles. Comment conduire sa vie est une question sans réponse, mais Hamaguchi invite non pas tant à chercher sa réponse, qu’à se laisser guider avec et par les autres, à reconnaître ses cicatrices et ses doutes pour embrasser la vie, dans ses joies autant que dans ces moments que l’on traverse sans les comprendre. Vertigineux !

Romain M. | The Father de Florian Zeller

Plongé dans l’écume de la mémoire d’un homme atteint d’Alzheimer, le spectateur n’a d’autre choix que de se laisser perdre devant The Father. Le passé se distord dans le présent, les lieux se superposent et les personnages se confondent. Florian Zeller réussit un coup de maître avec ce premier film, la narration est intelligente, les acteurs sont fabuleux. Le final d’Anthony Hopkins me tire encore des frissons !

Pierre T. | Cow d’Andrea Arnold

1h34 dans la vie d’une vache, merveilleux.

Lucas B. | Les Mitchell contre les Machines de Mike Rionda

Un excellent film d’animation tant au niveau de l’aspect visuel que scénaristique.
Ce film confirme définitivement que le studio Sony Pictures Animation est capable de ce qui se fait de mieux dans ce domaine. Un studio à surveiller à l’avenir …

Eva R. | The Father de Florian Zeller

Un film fort de sens où la maladie du personnage principal vient contaminer la caméra et le spectateur éprouve à travers la cinéma ce qu’est être amnésique. On perd nos repères sans que ça soit désagréable, car le rythme du film nous permet de décortiquer les scènes tout en appréciant le travail méticuleux des images. Je dois aussi avouer mon biais affectif pour Anthony Hopkins, un grand-père adorable.

Florette G. | A la vie d’Aude Pépin

Bouleversement d’amour au visionnage de ce très grand documentaire sur le combat quotidien d’une sage-femme pour le droit des femmes. La réalisatrice nous inonde de tendresse et d’authenticité, en nous offrant le portrait d’une féministe pleine d’humilité et de passion pour son métier. On arpente, la gorge nouée, les difficultés et drames que les femmes surpassent chaque jour, et en quelques mots d’une fragile pureté, on acquiesce, et on choisit la liberté : « On ne nait pas Femme, on le devient ».

Thomas M. | Julie (en 12 chapitres) de Joachim Trier

Un portrait aussi rêveur que mélancolique, qui conclut la trilogie d’Oslo de la plus belle des manières. Si, à titre personnel, j’ai énormément apprécié le film pour son atmosphère et ses jolies idées de mise en scène, il faut aussi et surtout saluer la prestation des acteurs, Renate Reinsve en tête. On suit les personnages dans leur quotidien, avec leurs doutes, leurs moments d’épiphanie, et, lorsque les lumières se rallument, on est portés par l’envie de vivre encore un peu avec eux …

Nina B. | Tre Piani de Nanni Moretti

Un drame qui impacte pour toujours la vie de trois familles sur trois étages d’un immeuble, à trois niveaux différents de leur vie. Hyper sensible, sur le fil sans jamais tomber dans le pathos, c’était le drame familial italien dont on sort réconcilié !

Toute l’équipe de l’association LYF vous souhaite une excellente année 2022 et de belles découvertes dans les salles obscures !

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