Pour la deuxième année consécutive, le Festival du Film Jeune prend part au dispositif Talents Connexion. Après une première expérience très concluante, notre équipe accompagne six talents qui ont présenté un film lors du FFJL 2022.

Organisé dans le cadre du Marché du Film Court de Clermont-Ferrand, Talents Connexion met à l’honneur les cinéastes émergent·e·s et constitue un carrefour de rencontres entre acteur·ice·s de la filière du court métrage. Pour l’équipe du Festival du Film Jeune de Lyon, participer à cet évènement d’envergure internationale est une belle reconnaissance autant qu’une grande source de motivation à poursuivre nos actions pour soutenir le cinéma de demain, en accompagnant des talents sur des festivals et marchés d’envergure internationale.

Six cinéastes passé·e·s par le FFJL prendront part à une séance de pitch le mercredi 1er février à 18h, à l’espace Agora. Découvrez leurs visages et leurs parcours !

Isabelle Maurel

Après des études de graphisme, Isabelle se tourne vers l’univers cinématographique qui la passionne depuis l’enfance. Elle étudie à la CinéFabrique en section image mais garde toujours cette envie de réaliser des films. Elle puise son énergie et ses inspirations dans les univers plastiques créés par Wes Anderson, Jacques Tati, David Lynch, Jacques Demy … En 2016, Isabelle réalise mon premier court métrage d’école : La Philosophie dans la Baignoire, puis en 2018 : Mona au fond des eaux ; deux films plongés dans un univers dystopique, fantastique et coloré. Elle enchaine ensuite avec la réalisation de nombreux clips musicaux. C’est à ce moment qu’elle rencontre la chanteuse Clio avec qui elle se lie d’amitié. Son premier court produit est réalisé à l’été 2021 : La mer qui brille dans l’été parfait, dont Clio a composé la chanson principale. Le film est sélectionné au FFJL 2022.

Théo Laglisse

Théo est un cinéaste qui expérimente le champ des possibles pour construire un imaginaire sans frontières. Diplômé d’un master réalisation à l’ENSAV (École Nationale Supérieure de l’Audiovisuel), il joue d’un cinéma protéiforme qui met en scène les dénis et les fuites propres à la fin du monde et au passage à l’âge adulte. Durant ses études, son court métrage Cahin-Caha est présenté en compétition internationale au festival Silhouette à Paris. En 2019, il séjourne aux Etats-Unis et réalise Wash Me Tender, tourné à New-York avec la SVA (School of Visual Arts), et Leave No Trace, un documenteur autoproduit lors d’un road trip sur la côte ouest, finalisé grâce à La Clef Revival et son Studio 34. Produit par le G.R.E.C. (Groupe de recherches et d’essais cinématographiques), Théo présente en 2022 Virée sèche, un film catastrophe sous psychotropes. Prochainement diffusé sur France 2, son film est récompensé dans plusieurs festivals, dont au FFJL (Prix des Premières Fois). Il travaille désormais sur l’écriture de son prochain projet, Laser Love Tornado.

Elena Focşa

Formée aux Ateliers de l’image et du son à Marseille, Elena y apprend les techniques de la caméra et du montage et ressort diplômée d’un Bachelor en réalisation en 2019. Des affinités toutes particulières avec le scénario et la réalisation se tissent au fil de ces trois années. Dans le cadre de ses études, elle réalise son premier film : Mademoiselle, un court métrage autour du harcèlement sexuel, primé deux fois en festivals et diffusé sur France 3 dans l’émission Libre Court. Son premier documentaire Pensées Sauvages aborde les thématiques du temps qui passe et de l’amour lorsqu’on est une femme. Ce film poursuit actuellement sa route en festival après avoir obtenu plusieurs sélections (Festival Mecal Barcelona, FFJL, Festival YOUKI (Autriche), …). Son scénario Pour Agathe, il a été primé au concours de scénarios dans le cadre de Un Festival c’est trop court ! (Nice), et a bénéficié de la Résidence d’Auteurs au Festival Tous Courts (Aix-en-Provence). Elle recherche actuellement des producteurs pour la soutenir dans la réalisation de ce film.

Alejandro Bordier

Alejandro est un réalisateur franco-espagnol qui a grandi au Luxembourg. Ayant poursuivi des études de cinéma en Floride, à Madrid et à Prague, il s’est très vite découvert une passion prononcée pour l’écriture de scénarios. Il a pour habitude de traiter des thématiques sombres comme les crises de nerfs dans Céline (sélectionné au Très Court International Festival 2020, dans la catégorie Paroles de Femmes) ou le suicide dans Caroline sur le toit (sélectionné à Cinemania (Montréal), TIFF (Tirana) et primé au FFJL). Le ton absurde et décalé, qui selon lui n’enlève rien au message, le rend au contraire plus fort.

Louis Douillez

Louis est né à Calais en 1998, à la fin d’une séance de Titanic. C’est-à-dire que le bateau prenait l’eau quand sa mère perdait les siennes. Après dix-huit années passées parmi les mouettes de Boulogne-sur-Mer, il ressent un jour le besoin de tourner la page et d’évoluer vers des sphères intimes et professionnelles nouvelles. Ça tombe bien puisqu’au même moment la France de François Hollande lui donne un diplôme du Baccalauréat Scientifique et lui propose des études dites « supérieures ». Entre une mère qui vend des soutiens-gorges et un père qui s’occupe des enfants tristes, c’est tout naturellement qu’il s’oriente vers le cinéma. Aussi, sa professeure d’option théâtre du lycée lui avait montré Elephant de Gus Van Sant et il avait bien aimé. Louis prend donc un train pour descendre à Paris, mais rate l’arrêt et se retrouve à Nîmes. Il y reste finalement quatre ferias et intègre une Classe Préparatoire aux Grandes Écoles de Cinéma. En 2018, il pousse les portes de l’ENS Louis-Lumière à Saint-Denis en section Cinoche et vit enfin le rêve de prendre la ligne 13 tous les matins. Aujourd’hui diplômé et quasi-assistant-caméra, il souhaite rester vivre parmi les pigeons de Paris et écrire des comédies qui font rire ses copains. Il en a déjà fait 1,5 : Navigo, multi-récompensé au FFJL, et Saint-Lazare, en postproduction.

Lucile Paras et Claire Vallès

Claire et Lucile se rencontrent sur les bancs de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris (EnsAD), où elles apprennent l’animation. Née à Paris en 1996, Claire étudie entre 2018 et 2019 la peinture traditionnelle chinoise et rédige son mémoire sur les technologies de surveillance à Hangzhou, en Chine. Depuis son diplôme, elle travaille sur différents projets d’animation 2D tout en co-réalisant le film Après la fête avec Marine de Francqueville, produit par Ikki Films. Née à Paris en 1997, Lucile vit quelques mois en Italie pour étudier lʼillustration à lʼISIA Urbino. Elle y travaille la technique du collage et du papier découpé, qui fait écho à sa passion pour les chimères, les êtres hybrides, les monstres. En 2021, elle termine son projet de diplôme et premier film Godzalina, un film de monstre féministe et loufoque en collages animés, distribué par Le Hangar et Miyu Distribution et sélectionné au FFJL. En 2022, Claire et Lucile réalisent ensemble le clip animé de Wide Awake pour la musicienne Anne Paceo, puis celui de The Fool on The Hill pour Lucas Santtana et Flore Benguigui.

Lucile Paras et Claire Vallès

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